Des vêtements. Il va t'en falloir. [ Pv Kasumi ]

Invité

Miharu traînait toujours violemment sa nouvelle Neko, Kasumi Ityna, à travers les rues et ruelles de la ville, en direction d'un centre commercial qu'elle ne connaissait que peu. Durant toute la marche, Miharu n'avait cessé de scruter sa Neko. Elle semblait emotionnelement fragile, ce qui se révélait être très pratique pour torturer son esclave autant mentalement que physiquement. Le centre commercial ne se trouvait pas très loin, ainsi le "Poison" et la Neko s'engouffrèrent à l'intérieur du bâtiment high-tech. Miharu lâcha enfin Kasumi, qui avait à présent le poignet tout irrité, et lui dit d'une voix on ne peut plsu effrayante et menaçante :

Comporte-toi correctement, et ne parle à personne d'autre que moi.

Déambulant dans les allées diverses qu'offrait le carrefour des tendances, Miharu s'arrêta vers un magasin dernière mode, dont les vêtements hors de prix conviendrait très bien à sa Neko. Après tout, la Yakuza aimait exhiber son argent, et c'était bien le moment de prouver à son esclave qu'elle avait tout ce qu'elle désirait, quand elle le désirait. Elle entrèrent toutes deux dans le magasin, la cannibale devant, Kasumi sur ses talons, et la borgne balaya le magasin du regard.

* Parfait. Avec ça, cette créature aura moins l'air d'une petite pétasse. *

Elle se retourna brutalement vers Kasumi et lui dit calmement, mais néanmoins froidement :

Choisis tout ce que tu veux.

Kasumi fut entraînée dehors de l'animalerie, puis dans des rues pour enfin attérir dans un magasin de mode. C'était bizarre, elle n'en avait jamais fréquenté auparavent. Son ancienne maîtresse préférait qu'elle porte des tenues qui étaient plutôt sexy. Apparement, s'habiller un peu plus correctement était préférable avec cette nouvelle maîtresse. L'ayant lâchée, elle se frotta gentiment le poignet, légèrement irrité à cause de la force avec laquelle elle l'avait traînée jusqu'ici. La june femme lui donna quelques inscructions sur un ton plutôt froid et lui annonça qu'elle pouvait choisir ce qu'elle voulait. Kasumi ne savait pas trop ce qu'elle voulait: elle n'était pas vraiment de ce genre là. Mais elle le devait, car sa maîtresse l'avait décidé. Elle scruta d'abord le magasin, ne sachant pas par où commencer. Elle regarda sa maîtresse, puis partit dans un rayon. Elle ne devait parler à personne. Elle ne parlera à personne. C'était un ordre.

La jeune Neko regardait de temps en temps les prix des habits et écarquillait les yeux lorsqu'elle voyait combien ils coutaient. Apparement, elle n'avait aucun problème d'argent. Et bien. Elle pouvait donc vraiment choisir ce qu'elle voulait... Elle regarda un peu les robes, en trouvant une petite noire. Elle s'arrêta un instant dessus, mais savait que cela n'allait pas plaire à sa maîtresse, alors elle repartit. Elle vit toute sorte de vêtements tout frais sortit. Elle ne savait pas quoi choisir mais ne devait pas faire long. Elle ne voulait pas la faire patienter...

C'est alors qu'elle vit un rayon avec des vêtements qu'elle appréciait un peu. En tout cas, qui étaient plus son style que tous les autres qu'elle avait vu. Des hauts et des bas normaux, quoi. Entre la dernière mode et son style vestimentaire. Elle prit une jupe et un haut banal et se dirigea vers sa maîtresse, timide et gênée. Allait-elle aimer? Ne trouverait-elle pas cela trop banal et pas assez recherché? Peut-être qu'elle voulait que Kasumi prenne plus d'habits? C'est alors qu'un vendeur passa par là et vit la jeune Neko.

Kasumi hésita pour donner une réponse, puis elle lâcha un petit regard au vendeur et partit de son champs de vision. Elle lui avait ordonné de parler à personne d'autre qu'elle. Elle retourna alors vers la femme et lui montra les vêtements.

Attendant une réponse, elle paniquait un peu, se posant plein de questions... Elle n'était vraiment pas sûre que celle-ci allait aimer. Enfin. Elle n'avait plus d'autre choix que de regarder sa réaction.

Invité

Miharu la considéra rapidementd'un coup d'oeil, ainsi que les vêtements que son esclave s'étaient appropriés. Ils n'étaient pas considérablement vulgaires, et les portant, Kasumi aura moins l'air d'une pisseuse qu'elle ne l'était déjà. Voyant qu'elle n'avait choisi que peu de vêtements, Miharu la toisa d'un air dédaigneux et insultant avant de lui envoyer froidement à la figure :

Tu doutes de ma richesse, n'est-ce pas, petite garce ? Un mot sortant de ma bouche, et le centre commercial est à moi, est-ce que c'est bien clair ?!

Reprenant son calme, elle ajouta d'une voix plus posée :

Je vois.. Peut-être que tu ne me connais pas assez ? Veux-tu vraiment savoir tous ce que les autres ont toujours voulu savoir à mon sujet ?

Elle éclata alors d'une rire strident et moqueur.

Kasumi craignait un peu la réaction qu'eut sa maîtresse lorsqu'elle l'insulta presque en pensant que Kasumi n'avait pris peu de vêtement que parce qu'elle croyait qu'elle n'était pas riche. Elle le savait bien, mais elle n'allait pas non plus lui répondre qu'elle savait qu'elle était riche. Ce pourquoi elle se tut et supporta sa remarque. Ensuite, elle lui demanda si elle voulait savoir tout à son sujet en partant après en éclats de rire. Kasumi ne savait pas trop quoi faire, alors elle laissa un regard neutre sur son visage pâle. Elle répondit tout de même à sa maîtresse.

Elle avait baissé le regard mais le reposa sur celui de la jeune femme, tremblant légèrement. Parfois, elle faisait peur, avec son air d'une froideur incaculable. Qu'allait subir la jeune Neko lorsqu'elles seraient rentrées, toutes les deux? Qui était-elle, au fait, cette femme qui était venue l'acheter? C'était déjà bizarre qu'elle prenne Kasumi, alors elle ne se doutait pas qu'elle ne devait pas être comme toutes les autres personnes... Les pensées en plein dans sa tête de Neko, elle essaya de les enlever et se concentra sur ce qu'allait dire sa maîtresse.

Invité

Créature imparfaite...

Miharu tourna le dos à son interlocutrice, avant de poursuivre avec une pointe de mélancolie nostalgique dans la voix.

C'est l'imperfection qui a causé ma perte..

Brusquement, elle se retourna et arracha le bandeau de pirate qui masquait la .. chose. Car oui, le seul mot qui pouvait décrire l'oeil droit de la Ooguri était une...chose. Il était déjà entièrement blanc, gélatineux et visqueux : très désagréable au regard. Aux extrémités, des vaisseaux sanguins crevés et sanguinolents qui pendaient en fines lamelles. Le spectacle était horrible et insupportable. L'oeil tanguait dans son orbite, et il effectuait de drôles de rotations sur lui-même, dévoilant des centaines d'extrémités crevées et ensanglantées. Sans un mot de plus, elle remit doucement son bandeau. Elles étaient à présent seules dans la pièce avec une vendeuse terrifiée par le spectacle qui s'offrait à elle.

L'imperfection.. Je suis née ainsi, avec cet oeil crevé. Je suis imparfaite et c'est pour cette raison que jene te traiterai jamais comme mon égale. J'aurai pût t'apprécier mais... pour moi, tu n'es qu'une créature inférieure.

Kasumi regarda sa maîtresse enlever son bandeau et ses yeux s'agrandirent légèrement. C'est vrai que ce n'était pas beau à voir. Mais elle avait déjà vu des choses dans ce genre. Certes, cela ne la touchait pas personnellement, mais, bon. Là, c'était sa maîtresse. Celle qui l'avait choisie et, malgré le fait qu'elle ne la traiterait peut-être pas bien, l'avait enlevée de cette boutique horrible remplie de Nekos adorables. Elle lui devait beaucoup. Et puis, même si elle ne le voulait pas, elle lui devrait beaucoup quand même. Elle donne des ordres, Kasumi obéit. C'est ainsi, être une Neko.

Elle ne changea pas pour autant son regard envers cette jeune femme, de peur à ce qu'elle le prenne mal ou le considère comme un regard de pitié. Elle ne voulait certainement pas de cela. Kasumi ne la connaissait pas encore, mais assez pour tout de même savoir qu'incarner la pitié dans les yeux de la Neko ne serait pas une bonne action envers sa maîtresse.

Kasumi comprenait le fait qu'elle ne pouvait pas la considérer comme quelqu'un de son rang. Elle ne l'était pas. Elle était une humaine, Kasumi était une Neko docile et obéissante envers ses maîtres. Quoi d'autre? C'était un monde tout à fait différent. D'ailleurs, elle se demanda si, si elle était humaine, elle apprécierait Miharu. Peut-être ne l'aurait-elle jamais connue, en fait. Ou peut-être... Peut-être l'aurait-elle. Enfin, peu importe. Elle ne l'était pas. Ce n'était qu'une Neko de bas rang.

Elle jetta un regard à la vendeuse qui avait un visage horrifié. Quels pauvres gens. Quels impolis. On n'a pas le droit de réagir ainsi envers quelqu'un d'infime. Que ce soit pour l'oeil ou quelque chose d'autre. Enfin. Elle secoua la tête et reporta son regard vers Miharu.

Invité

Humm.. Allez, fous le camp, tu m'importunes.

D'un revers, Miharu envoya légèrement son esclave en direction de la section chaussures dernières modes. Il était bien entendu hors de question que la créature prenne froid, ou bien marche pieds nus et s'attire des infections gangraineuses. Si la créature devenait perfectible, peut être que l'on considérerait Miharu comme telle ? Heureuse de la dominance qu'elle oppressait sur les épaules du Neko, elle ne pût s'empêcher d'en rire intérieuresement et très sournoisement. Lentement, elle vint se placer aux côtés de la créature et lui expliqua d'une voix qu'on pourrait qualifier de "normale" :

Ensuite, nous irons à l'infâme pensionnat où je réside. Tu dormiras avec moi, et prendras soin de prendre le moins de place possible, me suis-je bien faite comprendre ? Quand à mes pétasses de colocataires, tu as interdiction de sympathiser avec elle ou de leur parler sans ma permission. Si elles te causent, tu les snobes ou tu leurs envoie une réplique cinglante à la gueule. Elles ne sont pas tes amies. Tu m'appartiens. Je suis ta seule raison d'exister.

Kasumi se dirigea alors vers le rayon des chaussures pour en prendre des qui lui plaisaient encore un peu. Certes, ce n'était pas son style à elle, mais c'était ce que sa maîtresse désirait. Alors qu'importe! Elle obéirait. Puis, Miharu vint lui expliquer qu'après, elles iraient dans la chambre, qu'il fallait qu'elle prenne le moins de place possible et surtout ne pas parler à ses colocataires. Elle lui appartenait. Kasumi hocha la tête vivement. Elle ne parlerait qu'à elle, alors. Puis elle regarda de nouveau dans le rayon des chaussures pour voir si elle n'en trouvait pas des meilleures que celles qu'elle avait dans les mains. Effectivement, quelques rayons plus loin, elle en trouva des encore mieux qu'elle était presque sûre que sa maîtresse ne déteste pas. On a bien dit ne déteste pas. Pas apprécier. Bref. Elle retourna vers elle et les lui montra.

Elle les lui tendit pour qu'elle voie mieux à quoi elle ressemblait. Bien entendu, cela serait elle qui porterait les habits et les chaussures. Il fallait maintenant aller à la caisse et, ensuite, elles iraient dans la chambre, au pensionnat. Kasumi allait avoir une chambre! Elle se réjouissait déjà. Bien qu'elle devrait se mettre dans un petit coin, elle ne dormira pas sur le béton à côté des poubelles laissant une odeur amer et désagréable dans les narines.

Invité

Suite du topic => Le dortoir des filles, chambre 2. J'ai déjà commencé à RP avec Tetsuna, alors tu fais comme si tu étais allée chercher quelque chose et que tu étais montée après~

» Kasumi Ityna