Puisque le noir règne partout...

[Passage à tabac]

Il était tard, le soleil avait depuis longtemps disparu de l'horizon. La nuit était noir, il n'y avait ni lune, ni étoiles. Dans une ruelle, une silhouette marchait doucement. Baigné dans l'ombre, on ne distinguait rien de lui. L'endroit était mal éclairé, ça ne semblait pas le perturbé. Cette silhouette appartenait à Haru. Il titubait mais n'avait rien bu, pour une fois. Il titubait de désespoir et de tristesse. Son état n'était pas de l'ivresse, mais il n'y avait comme différence que le degré d'alcool dans le sang. Ses idées n'étaient pas totalement claires, sa vue était troublée. Par le rideau de larmes qu'il retenait, qu'il ravalait encore et encore. Il avait 17 ans, il n'avait plus le droit de pleurer. Le jeune homme s'arrêta soudain. Il s'adossa au mur, à sa droite. Il était fatigué. Il ne voulait plus vivre sur cette île. Il était déjà lassé alors qu'il n'y était présent que depuis quelques jours. Ouai. Lassé.

Un bruit lui parvint. Il se retourna vers son origine, sans la distinguer. Tant pis, il s'en fichait, de ce que c'était... Il laissa ses pensées divaguées vers Lui... Yuki... La douleur le frappa en plein coeur, mais il passa outre. Haru ne pouvait s'en empêcher.

[c'est vraiment court... Mais je l'avais dit ! J'avaiis pas d'inspi pour commencer le sujet.]

La nuit, noir, froide, diabolique. Elle étendait son long manteau sur toute la ville, rendant les ruelles lugubres, effrayantes et pire que cela. Aucune personne sensée ne s’aventurait dans ses impasses sombres. Personne? Si, il y avait les alcooliques qui rentraient des bars, les clodos qui traînaient, et un jeune homme en proie à un grand désarroi apparemment. Un regard de félin s’ouvrit doucement, se glissant froidement sur cet étrange personnage. Dans l’ombre, il l’observait, aussi silencieux que la mort. Ce jeune homme semblait presque perdu, ou plutôt, tourmenté. Il avait l’air saoul. Il s’adossait à un mur, retenant des larmes, crispé, las et fatigué.

C’est alors qu’un bruit se fit entendre. Un chat, un clodo ou autre. Voyant le jeune homme se tourner vers le bruit, le regard se referma un peu, légèrement, affichant dans l’ombre, un sourire muet. Un sourire inquiétant. Comme un vautour qui venait de repérer une proie, un mouvement se fit dans l’ombre morbide. Le silence se réinstalla alors que le jeune homme replongeait dans ses pensées de dépressifs. Un rire strident brisa soudainement les ténèbres et tout aussi subitement, une voix joueuse rajouta:

« Alors, mon enfant? On sait perdu??? Ta maman ne t’a jamais dit qu’il ne fallait jamais sortir la nuit… Il y a… Le Diable qui rôde….» Sa voix devînt d’un sadisme a vous glacez le sang. Il était inquiétant, sombre, et son regard apparaissait doucement prêt de sa victime. Rendant l’atmosphère et le personnage des plus effrayants.

Dans les ténèbres, seuls les pupilles fendus et la silhouette du « Diable » qui semblaient visibles. Une silhouette des plus inquiétantes qui se rapprochait d’un pat mesuré de la personne seule, trop seule.

« Dit moi, pauvre petite âme abandonnée de tous. Qu’es-tu prêt à offrir au diable pour lui éviter ses foudres? »

Une des mains du petit démon glissa dans l’ombre et, étrangement, alla se poser sur la joue de la triste personne. Proche de lui, il la fixait sans pour autant voir ses traits. Les ténèbres couvraient et aveuglaient à la fois.

[ T'inquiète, j'ai pas fais beaucoup mieux. T_T ]

[si c'est mieux ... *aime pas rp avec les gens qui font 50 lignes pendant que j'en fais 15* Bref ^^" ]

Le jeune homme sursauta en entendant la voix, glacial, de celui qui parlait. Ses paroles ne l'effrayaient pas, mais son ton le faisait frissonner. Le Diable c'est ça ? Haru n'y avait jamais cru. Le surnaturel, ça n'existait pas. La présence se rapprochait de lui. Etrangement, la peur ne s'empara pas de lui. Même pas un peu. Lorsque la main se posa sur sa joue, il se détacha du mur et recula, impassible. Personne n'avait le droit de le toucher.

Toutes traces de tristesse s'était effacé de son visage désormais neutre, plongé dans le noir. Quelle idée d'éteindre toutes les lumières. Halloween ou non, c'était irresponsable. Mais après tout, qu'en avait-il à faire ? Haru essayait de distinguer les traits de l'inconnu, mais l'ombre planait et l'empêchait de voir quoi que ce soit. Cette ignorance l'agaçait. Il ne savait pas à quoi il avait à faire, et la sensation était désagréable. Mais s'il savait une chose, c'était qu'il fallait se méfier. Rien n'était rassurant. Et même si le jeune homme ne savait à quoi s'attendre, il était sur que rester là était dangereux. Pourtant, il ne fit plus un geste : à quoi bon ? Si ça se trouvait, il ne se passerait rien. A Halloween, c'était surement une mauvaise blague. Peu importe le mauvais pressentiment qui s'imposait à lui.

Foutu noir. Foutue île, foutue fête ! Décidément, cette île l'exaspérait toujours plus.

Haru finit par distinguer quelque chose. Deux lueurs brillantes, tout près. Deux yeux le fixant, sadiques et effrayante. Deux prunelles félines. Deux raisons de plus de s'inquiéter.

Pas question de lui donner l'impression que son petit effet était réussi.

Kaori venait à peine de poser ses doigts sur le jeune homme que celui-ci eut un mouvement de recule. Après s’être retiré du mur, il fit un pat en arrière, mettant ainsi de la distance entre le petit démon et sa proie. Immédiatement, le jeune homme interrogea Kaori sur son identité. Cela fit sourire le Yakuza qui resta tout de même silencieux. Il n’allait quand même se présenter alors qu’il était ici pour « jouer ». Et jouer chez lui, n’ai pas réellement un des thermes les plus attrayants qui soient vu la définition qu’il a de se mot.
L’étudiant fit un nouveau pat en avant, glissant un peu sur le côté, tel une panthère qui s’apprêtait à bondir sur sa proie. Il e quittait plus le jeune homme du regard. La ruelle était vide, plus un bruit. Même les clodos semblaient avoir désertés l’endroit. S’était parfais, trop parfais. Kaori avait envie d’exploser de rire tant s’était facile, facile à mourir de rire! Il adorait halloween, cette nuit sombre ou il jouait les diablotins. On croyait à une farce, et finalement.. La terreur et l’effroi… Et cette nuit, aucune lumière, personne dans les rues abandonnées, et cette alerte aux androïdes fou furieux. Il n’y avait pas meilleur alibis… La police étant de son côté trop occupé… Trop occupé pour faire attention à se genre de chose.
Kaori fit encore un pat, sa longue veste se soulevant lentement alors que son voisin l’interrogeait encore une fois. Il était si froid dans ses interrogations. Qu’elle arrogance envers le chef de gang…

« Hum…. »

Subitement, le sourire de Kaori s’élargit, sadique et joueur. Son poing fila alors rapidement, heurtant de plein fouet l’estomac de la personne en fasse de lui. Sous le choc, son dot se courba. Épaules à épaules, Kaori susurra au creux de l’oreille de son voisin, des mots angoissants présentés sous un ton joueur et à la fois, diabolique.

« Une nuit d’Halloween sans hémoglobine, c’est pas marrant. ~ »

Oui, s’était pas marrant si il ne faisait pas couler le sang en une nuit si importante pour lui. S’était sa nuit, celle de l’horreur et de la peur. Sa mère devait être fière de lui, il était bien un monstre. Et une fois encore, il allait lui montrer! Elle avait raison, oui, regarde le du fond de ta tombe "maman", regarde se que tu as fait de son fils.