Neko a besoin d'un maître

[ Je préférerais que ce soit un garçon qui m'adopte ^^""" ]

Megumi était arrivée depuis peu sur l'île et avait dû se rendre à l'animalerie si elle voulait se trouver un maître pour s'occuper d'elle. Elle s'y rendit donc de son plein gré et fut enfermée dans une cage de taille un peu réduite mais où elle pouvait quand même étendre ses jambes. Elle avait laissé toutes ses affaires dans l'appartement de son ancien maître, décédé, et avait juste une robe légère sur le dos. Elle mourait de faim et avait l'impression que les minutes passaient aussi lentement que les heures.

**Combien de temps faut-il attendre pour que quelqu'un vienne me chercher ? **

Elle cherchait des visages sympathiques parmi ceux qui regardaient à travers la vitrine, et en trouva mais aucun n'entra. Elle vit passer des hommes et des femmes accompagnés de Nekos qui avaient l'air heureux ou pas. Elle se demandait si le maître sur lequel elle tomberait la rendrait aussi heureuse que son jeune maître qui maintenant, ne pouvait plus l'aider. Parfois, elle s'en voulait même d'avoir survécu à l'accident de voiture et aurait voulu toujours rester au côté du jeune homme qui l'avait quitté trop vite.
Une personne entra dans l'animalerie et se dirigea vers les cages alignées contre le mur. Megumi eut un espoir en voyant cette personne s'arrêter devant sa cage à elle, et pris le temps de la dévisager. C'était une jeune fille, blonde, qui la regardait elle aussi d'un oeil attentif. Megumi fit des yeux implorants, mais la jeune fille dut toruver qu'elle ne lui convenait pas et s'éloigna.

** Encore raté ! **

Ce n'était pas la première personne qui s'arrêtait devant sa cage, mais à chaque fois, il ne se passait rien. Et malgré la fait que la jeune Neko voulait un bon maître, aimant, elle était surtout pressé de s'en aller de cette cage et serait même peut-être partie avec le premier venu. Elle s'appuya contre le mur. Sa petite taille lui permettait d'étendre les jambes comme elle le voulait. Elle tâchait de ne pas s'endormir dans cette cage pendant les heures d'ouverture, toujours aux aguets, désirant absolument trouver son maître.

L’argent qu’il avait amassé pour prendre sa liberté ne servirait tout compte fait à rien. Il ne voulait pas le dépenser stupidement pour n’importe quoi, il devrait juste demander à son frère pour quelque chose… Bien qu’il ne le ferait probablement pas très souvent. Seulement en dernier ressort. C’était trop pour lui. Déjà, il devait continuer à vivre avec lui. Il tenterait son mieux pour ne plus le fâcher et ne dirait rien sans l’avoir vraiment réfléchis avant. Il ferait attention à chaque mot et penserait à leur répercutions. Il analysait les comportements de son aîné, pour savoir comment agir sans le confronter à une nouvelle dispute. C’était une de ses plus grandes peurs à présent, ça et autre chose. Autre chose qu’il ne voudrait pas s’avouer. Peut-être serait-ce un stade que l’autre ne voudrait pas aller contre, vu son précédent travail?... Il pouvait qu’espérer.

Le jeune homme vagabondait dans la ville, cherchant quelque chose à faire. Quelqu’un pour le distraire, ou connaître. Il avait trébuché à quelques reprises, sur ses pieds, ou par cause des fentes dans le trottoir. Aussi par faute de ne pas faire attention à ce qu’il faisait. Maladroit comme pas possible quand venait le temps de ne pas porter attention à son entourage. Son esprit était ailleurs. Et sa coordination ne suivait pas la cadence. Lorsqu’il finit par rentrer dans quelqu’un, un homme grand et effrayant, il prit en compte son avertissement. Regarder où il posait les pieds. Et bientôt, le bibliothécaire se retrouva devant une… Animalerie. Étrange, mais encore, cela piqua sa curiosité et il décida d’y entrer. Ses yeux verdâtres regardaient autour de lui. C’était inhumain de faire ça… Des personnes avec des oreilles de chat étaient dans des sortes de cage. Et on pouvait les adopter, visiblement.

Une captura instantanément son attention. Elle avait de grands yeux verts et des cheveux bleutés. Un petit air d’enfant sur ses traits. Elle ne portait qu’un vêtement, voir un second… Approchant la cage dans laquelle elle était confinée, il la regardait, un air triste sur son visage. C’était injuste. Ils étaient assez humains, comme tout le monde. Malgré leur petit différent… Puis bon… Il ne pourrait pas tous les sauver, mais celle-ci, il en avait envie. Elle semblait très anxieuse de sortir de là. Plus que les autres. Lui adressant un bref sourire, il se retourna et allât voir qui se chargeait de les vendre… Un homme s’en occupait, pas étonnant… Bien qu’une femme aurait pu s’en charger. De toute façon, il s’occupa simplement de lui demander pour l’avoir, cella qu’il se retourna pour pointer, celle qu’il avait vu en entrant.

Lorsqu’il déverrouilla la porte, il insista pour que la neko décide, avant, d’elle-même, si elle le voulait bien comme maître. Il ne faisait pas peur du tout, mais on ne sait jamais… Restant à l’entrée de la cage, il la regarda en souriant.

« Coucou… Tu veux venir avec moi? »

( Walaaa )

Megumi vit rentrer le jeune homme, et étant confinée dans cette petite cage qui était à même le sol, elle ne vit tout d'abord que ses peids et le bas de ses jambes. Elle n'osa pas s'approcher des barreaux, mais regarda fixement cette paire de jambe qu'elle suivait à chaque mouvement.

**Encore un humain qui va me passer sous le nez... **

Mais alors, elle baissa un peu la tête pour pouvoir voir le visage du jeune homme, surtout pour se rendre compte de ce qu'elle allait rater d'après elle, et là elle reçut comme un choc... Elle avait la respiration coupée, comme lorsqu'on vous frappe dans le ventre. C'était Rikyu, son ancien ! Elle s'avança à toute vitesse, et s'accrocha aux barreaux. Mais l'illusion disparut, et elle vit un garçon tout à fait comme les autres, bien qu'elle lui trouavit toujours un air de ressemblance avec Rikyu.

"Heu..."

Elle n'eut le temps de dire que ça, mais surtout, elle le dit si peu fort que personne n'entendit. Même elle, se demanda un instant si un son était sorti de sa bouche. Mais elle vit le jeune homme se diriger vers l'homme qui était censé s'occuper des Nekos, et qui d'ailleurs oubliait tout le temps de donner à manger à Megumi. Les deux humains donnaient l'impression de parler des Nekos de l'animalerie, et le garçon pointa Megumi du doigt. A ce moment-là, les oreilles de Megumi se redressèrent et ses yeux se mirent à briller d'une lueur d'espoir.
Alors le responsable de l'animalerie se dirigea vers la cage de la jeune Neko, et l'ouvrit. De peur, ou de méfiance, Megumi recula jusqu'au fond de la cage et fut bien surprise lorsque le jeune homme dit :

"Coucou… Tu veux venir avec moi?"

Il lui laissait le choix... C'était la première fois depuis de nombreux mois, depuis la mort de son maître en fait, qu'elle avait la possibilité de choisir... Ses yeux s'emplirent de larmes, son passé lui revenait en pleine figure, et malgré sa grande timidité envers tout ce qui l'entoure, elleavança un peu, et voyant le regard bienveillant du garçon, se précipita hors de la cage en hurlant :

"Ouiiiiiii, s'il vous plait !!!"

Elle se jeta littéralement sur le garçon, ne voulant plus le lâcher, ayant trop peur qu'il change d'avis.

"Je... je vous... je vous en supplie, emm.. emmenez-moi !"

Elle pleurait vraiment maintenant, et se cramponnait à son seul espoir de vivre une vie meilleure.

C’était la première fois que Victor allait dans une animalerie si étrange, et ce serait la dernière fois. Il allait seulement pouvoir en sauver une et voir sauver… Restait toujours à voir la réaction de son aîné lorsqu’il la rapporterait à leur appartement. C’était de sa propre faute de ne pas l’avoir laisser vivre tout seul, dans sa propre habitation. De toute façon, c’était seulement si la neko acceptait sa proposition. La regardant avec un léger sourire pendu à ses lèvres, elle avait reculé dans le fond de la cage à son approche. Ça l’avait attristé, mais soudainement, elle avait changé d’état rapidement. Elle n’avait plus vraiment peur quelques secondes après ses mots. Ce qui l’eut surpris le plus, c’était de s’être fait sauté dessus. Glissant ses bras autour d’elle, il la serra contre lui, avec le même sourire et puis lui caressa doucement la tête et les cheveux. Il la prit ensuite par les épaules pour la distancer un peu et la faire calmer.

« Attend un petit peu. »
Dit-il d’une voix douce et amicale.
Le jeune homme se tourna ensuite vers celui qui s’occupait de la place et s’arrangea avec lui pour l’avoir. Il fit bien attention de ne pas regarder personne d’autre dans l’animalerie, de peur de se trahir stupidement. L’homme semblait malheureux que Hollow ait choisi elle, mais bon. Il ne changerait pas d’avis. Une fois qu’il eut tout droit sur elle, il l’emmena à l’extérieur et la regarda de la tête au pied. Elle était considérablement plus petite que lui. Il ne la touchait pas vraiment, si elle voulait s’enfuir, elle pourrait. Il ne la restreindrait pas. Ce serait tout en espérant qu’elle ne rencontre pas quelqu’un qui la veuille différemment que lui. Se frappant le front à cette idée, il secoua la tête et tourna cette dernière vers la jeune fille. L’homme ne lui avait même pas donné son nom, comme quoi il n’était pas très intelligent. Esquissant un petit sourire embarrassé, il mit ses mains dans ses poches.

« Comment tu t’appelles? Moi c’est Victor Hollow… Appelle-moi comme tu veux. »

Ses yeux écumes des mers brillaient avec une pointe de contentement. Il était assez heureux. Il espérait d’une part qu’elle s’enfuit, et que tout se passe bien, seulement pour qu’Isaac n’apprenne rien. Et de l’autre côté, il voulait qu’elle reste avec lui. Ils devaient lui trouver des vêtements et peut-être même un travail. Comme ça, elle pourrait se faire de l’argent pour elle. Trouvant une boutique de vêtements pas trop dispendieux, il lui un chandail qui ressemblait à celui qu’elle avait, mais en plus propre et plus chaud. Ainsi qu’une jupe, elle serait mieux de lui faire que des pantalons et ça, c’était juste pour l’instant, elle pourrait toujours emprunter de ses vêtements également. Il l’avait vu pleurer tout à l’heure, ça l’avait rendu bizarre. En sortant, il trouva un endroit où s’asseoir, il pourrait rester un peu là.

« Tu vas vouloir rester avec moi? Ou tu veux partir? Je te donne ta liberté. »

Megumi n'avait pas ouvert la bouche depuis qu'ils avaient quitté l'animalerie. Malgré le fait que le jeune homme lui avait demandé son noim elle n'avait pas répondu, perturbée par l'agitation de la rue, les bruits qu'elles entendaient. Lui-même lui donna soin nom... Victor Hollow... Elle sourit en l'entendant. Ce nom résonna plusieurs fois dans sa tête. Les yeux dans le vague, elle se laissa entraînée dans une boutique, où son nouveau maître lui acheta des vêtements : un chandail. Elle était ravie car, elle avait bien plus chaud, et elle se sentait plus propre et plus présentable.
Ils s'assirent ensuite sur un banc devant une fontaine. Megumi regarda l'eau ruisseler sur les parois de la statue de pierre qui s'élevait au milieu de la fontaine. Elle sursauta quand Victor prit la parole. Il est vrai qu'elle n'avait pas été très bavarde, aussi, cela ne l'étonna pas qu'il lui dise ceci :

« Tu vas vouloir rester avec moi? Ou tu veux partir? Je te donne ta liberté. »

Ses oreilles se redressèrent et ses yeux se mirent à briller d'un éclat émeraude. Elle baissa ensuite la tête, comme si elle s'en voulait de l'avoir laissé croire qu'elle voudrait partir. Elle se tourna alors complètement vers lui pour répondre, les sourcils légèrement froncés et d'un air très sérieux :

"A moins que cela vous gène, je veux rester avec vous ! Grâce à vous, je suis sortie de cette animalerie, Victor-sama ! Je vous servirai, et ferai tout ce que vous voudrez tant que vous me laissez rester à vos côtés, s'il vous plait, Victor-sama !"

Elle était très fière de nature et à partir du moment où Victor l'avait sorti de l'animalerie, elle avait décidé de faire tout ce qui était en son pouvoir pour lui faire plaisir et l'aider. Elle se souvint alors qu'elle ne lui avait même pas dit son nom, alors avec un léger sourire elle reprit :

"Je m'appelle Megumi, Maître."

Elle sourit alors en fermant les yeux, et en attendant de savoir s'il acceptait de la garder. Elle n'était pas faite pour vivre seule, même libre. Elle avait besoin de s"occuper de quelqu'un et que quelqu'un s'occupe d'elle. Il lui fallait quelqu'un à aimer et envers qui être dévouée, pour le reste de sa vie.

La ville ne lui semblait pas très amicale aussitôt qu’une pensée lui effleura l’esprit. Il se rappelait très bien du moment qu’il l’avait aperçu récemment. Il avait su à propos de son problème la première fois que leurs corps s’étaient entremêlés, il n’allait pas le lâcher. C’était un vrai problème pour lui et il se traitait mentalement d’idiot, voulant se frapper dans la figure, pourquoi s’était-il aventurer comme ça, en sachant que sa présence était si près?... Le jeune homme tentait de ne porter qu’attention qu’à la jeune fille en sa compagnie. Ce n’était pas pour rien qu’il s’était enfuit dans ses pensées, tentant de se donner une raison d’aller chez lui et ne plus jamais en ressortir. Non, de retourner chez Isaac, et de devoir l’affronter quand il voudrait le faire sortir. De toute façon, c’était bien chez lui pour maintenant, vu que l’autre ne voudrait pas le laisser lui échapper. En fait, la raison pourquoi il continuait de disparaître dans sa tête, c’était que la neko ne parlait pas. Elle n’avait même pas répondu à sa question, bien qu’il ait été poli et en plus avait dit son propre nom. Mais ce n’était pas un raison valable pour s’offusqué et d’être méchant envers elle, alors il continuait d’être amical. Ou plutôt, voulait se faire amical.

Finalement, lorsque les deux furent le banc, elle s’ouvrit et semblait prendre en compte qu’il était là et lui avait adressé la parole. Il fixa ses oreilles alors qu’elles avaient bougés et il fixa ensuite son visage, prenant en compte ses traits et lui trouva un petit charme mignon, avant de vouloir se frapper une nouvelle fois. S’il tombait pour elle aussi rapidement, elle prendrait peur et s’enfuirait pour de vrai, et probablement voudrait pas le voir. Sa soudaine tristesse le laissa anxieux de savoir à quoi elle pouvait bien pensé, puis porta oreille à ce qu’elle lui dit. Un sourire étira ses lèvres doucement, alors qu’un soulagement le submergea. Même si son frère restait dans son chemin vers un pur contentement, il se dirait qu’il ne pourrait pas faire grand-chose à la petite. Ce serait idiot de croire qu’il ne le laisserait pas tranquille et serait surement frustré, mais il était bien heureux qu’elle ne veuille pas le quitter.

Son sourire resta accroché à ses lèvres et son air était quelque peu illuminé par la joie, maigre soit-elle, qu’il ressentait. Elle ne serait peut-être pas très heureuse avec lui et son aîné après tout, réfléchissant sur ça l’instant d’une seconde, son joignit ses oreilles et il prit sa main en la serrant légèrement, puis la relâcha.

« Ravi de faire ta connaissance, Megumi. Beau prénom, soit-dit en passant… »

Réalisant après un petit moment comment elle l’appelait, il frissonna et soupira en passant sa main sur son visage, puis dans ses cheveux, défaisant sa queue de cheval, puis les reprit rapidement pour les rattachés. Ses yeux aqua se reposèrent sur elle une fois qu’il avait sortit de sa transe éphémère. Sa main se posa sur sa tête et il agissait comme si c’était son ami de toujours, ou enfin presque. Il ébouriffa légèrement ses cheveux et passa une main sur son oreille droite, juste pour savoir si c’était vraiment doux, même s’il savait que oui. C’était doux et tout comme touché aux oreilles d’un chat. Souriant stupidement, il reprit sa main à lui-même.

« Désolé. »

Prend une grande inspiration et prend un air sérieux, assez.

« Hum… Mais tu sais… Je voudrais vraiment que tu vives avec moi, mais je dois t’informer… Tu ne serais peut-être pas heureuse avec nous… Je vis avec mon frère aîné. Et des fois, et bien… Il… Est désagréable, tu vois? »

La jeune Neko ne s'attendait pas à ce qu'il la prévienne ainsi. Pourquoi ne serait-elle pas heureuse ? C'était une question qui lui brûlait les lèvres, mais elle refusa de la poser, car quoiqu'il arrive, elle resterait avec son nouveau maître. Elle n'avait donc pas besoin de connaître la réponse.
Elle avait quand même légèrement frissoné quand il avait posé la main sur sa tête puis, caresser son oreille droite, mais c'était un frissonement imperceptible et cependant, agréable. Elle resta sérieuse même si ce n'était pas son genre.

"Je reste quand même avec toi... heu... désolée... vous. Et je servirai votre frère aussi ! Il n'aura pas à se plaindre de moi, Victor...... sama !"

Elle commençait à oublier d'ajouter -sama et de le vouvoyer. Elle n'aimait pas montrer quand elle se sentait proche de quelqu'un mais c'était plus qu'elle, elle n'avait pas la tête à ça. Elle se demandait pourquoi Victor semblait gêné à l'idée qu'elle reste avec lui et qu'elle vive chez lui.

"Heu... Vous entendez-vous bien avec votre frère aîné, Victor-sama ?"

Elle avait posé une question que peut-être son maître trouverait à double tranchant, car s'il répondait que tout allait bien, Megumi aurait un doute et n'arrêterait pas de se demander encore et encore si c'était vraiment le cas, et s'il lui disait que non, il serait obligé de s'étendre un peu sur le sujet.
La jeune Neko n'aimait pas parler d'elle ni de se problèmes, mais elle aimait que les autres se confis à elle car elle avait l'impression de les aider. Elle regarda Victor d'un air interrogateur en attendant sa réponse, bien que la connaissant peu, il n'était pas obligé de se confier.

Victor pensait lui-même avertissement et se trouva immédiatement stupide. Il avait oublié comment son comportement n’était pas le même, c’est seulement avec lui qu’il ne s’entendait pas bien. Il serait peut-être agréable avec quelqu’un d’autre, si ce n’était pas lui. Soupirant à la constatation, le jeune homme regardait la neko et l’écoutait parler. Elle avait un certain problème avec le vouvoyage, et cela ne le dérangeait pas, mais l’énervait un peu. Il se sentait vieux et il ne méritait pas vraiment de respect. Un peu, c’est sûr, mais pas à ce point. Ce n’était vraiment pas nécessaire. Lâchant un nouveau soupir, il croisa les bras et regard autour, prêtant toujours oreille à ce qu’elle disait. Et allait la corriger bien assez tôt.

« S’il te plait, tutoie-moi, j’aimerais mieux… »

Il se mordilla la lèvre en reportant ses yeux sur elle, souriant légèrement. Elle était marrante quand même. Peut-être serait-ce mieux avec elle dans la maison, que lui tout seul avec son frère. Et ils pourraient devenir amis… Si son frère n’occupait pas trop son attention. Ce qui serait très plausible comme idée, et ce qui arriverait probablement. Au moins, elle recevrait de l’attention et elle ne serait pas malheureuse, ce serait tout ce qui compterait pour lui. Se retenant de la caresser encore, vu la réaction qu’il avait obtenu avant, il ne faisait que la détailler. Imprimant son image dans sa tête.

« Tant mieux alors… »

Réfléchissant à sa question, il ne savait pas trop la réponse. Et ne voulant pas lui mentir la première journée, bien que jamais, il ne put dire n’importe quoi.

« Hum… Je ne sais pas moi-même… Des fois oui. Des fois… Non. C’est compliqué vraiment… »
Dit-il d’une voix triste.

Il n’aimait pas vraiment leur relation, elle était compliquée. Et elle pourrait très bien ne pas l’être. Simplement, ça leur semblait impossible de s’entendre et de ne pas êtres des pestes, surtout lui. Et ça n’arrangeait en rien les choses. Esquissant un petit sourire mélancolique à Megumi, il se redressa en s’étirant légèrement. Comme si les deux avaient été là quelques heures, ce qui n’était clairement pas le cas.

« Bon, on y va? »