Ouf...Personne..(libre..!!)

Asahi marchait dans le sable qui tourbillonnait légérement autour d'elle à chaque pas. Elle s'inquiètait un peu pour son ami qui s'était fait prisonnier.

*Espérons que tout se passe bien et qu'il ne tombe pas sur un maître bizarre..*

Dieu sait combien les humains pouvaient être tordu parfois. Grelotant légérement, la jeune neko ressera sa cape autour d'elle et rabattit sa capuche. Il n'y avait personne mais elle ne tenait pas à se bagarrer aujourd'hui avec un humain qui pourrait lui chercher des noises à la vue de ses oreilles. La jeune fille s'approcha de l'eau. A cet instant, l'envie irresistible d'aller nager traversa son corps. L'eau d'un bleu profond l'hypnotisait. Secouant la tête, elle recula. C'était une plage publique mais pas pour les rebelles.

Certes, pas un chat à l'horizon. Mais était-ce une raison pour se mettre en danger? Puis Asahi eut un sursaut de rebellion, comme elle en avait si souvent. Elle enleva sa cape puis ses vêtements pour ne plus garder qu'une tunique blanche. Elle grelota davantage mais la sensation de liberté qu'elle éprouvait la fit oublier ce léger désagrément.

Elle mit son pied dans l'eau dont la fraîcheur la fit sourire. Cette morsure lui faisait un bien fou. En effet, depuis combien de temps ne s'était-elle pas baignée ainsi au grand jours?

"Elan de vie...Murs oubliés...Libre"

Ces phrases..C'était un poème que lui avait lu jadis sa mère. Ces phrases qu'elle s'était sans cesse répéter tout en n'y comprenant rien prenait sens aujourd'hui. Elle s'avança, oubliant le froid, oubliant sa vie, oubliant ses ennuis, oubliant la guerre, rien que pour savourer quelques secondes cette plénitude. Ses cheveux volaient autour de son visage et soudain, elle plongea. Quand elle revint à la surface, elle éclata de rire. Elle n'était plus rebelle, elle était enfant, elle était libre...

Les plages. Un endroit plutôt coinvoité des étudiants, Tsukiyo le savait très bien, alors pourquoi était elle en train de marcher pieds nus sur ce sable si fin ? Ses chaussures portées par sa main droite, elle plongea la main gauche dans le col ni trop bas si trop haut et en sortit un briquet et un paquet de cigarettes. Elle avait de la chance ; il n'y avait pas beaucoup de vent, ce qui lui permit d'allumer plus facilement sa cigarette. Elle commença à inspirer le tabac et le papier pour faire ensuite ressortir de la fumée de ses lèvres fines.

* J'avais arrêté depuis un certain temps... pourquoi je me remets à fumer ? *

Le tabac tue, le tabac nuit à votre santé et à celle de votre entourage... Pfff, ces slogans, Tsukiyo les connaissait par coeur. Elle soupira en repensant à son bon à rien de père ; il ne supportait pas la fumer des cigarettes, ce qui n'empêchait pas sa fille de lui en envoyait un bon gros nuage à la gueule dés qu'elle en avait l'occasion. Les gens autour d'elle riaient, comme des crétins, les enfants couraient partout en agitant les bras en l'air, si l'un d'eux avaient le malheur de persécuter la jeune rebelle... j'ai mal aux fesses pour lui. Un sourire mauvais se dessina sur sa bouche.

- Imbéciles heureux...

Voila que maintenant elle commençait à parler toute seule ! Elle arrangea ses longs cheveux blonds et s'éclaircit la gorge. Sa première cigarette terminée, elle en entama une autre, promis, c'est la dernière de la journée !

Soudain, la jeune fille repensa aux Neko's, ces étranges créatures mi-chats mi-humaines, elle trouvait ça ridicule de faire de telles choses. Elle n'en avait vu aucune depuis son arrivée à Rêverie, elle se demandait d'ailleurs si ce n'était pas de la pub mensongère pour faire venir du monde sur cette île.

Alors qu'elle pensait aller faire un tour en ville, Tsukiyo aperçu une demoiselle avec des oreilles de chats, un Neko ! Ce chat humain plongea dans la mer, elle revint à la surface en éclatant de rire. Sur ce coup-là, c'est la rebelle qui voulait rire : qu'est-ce qu'elle était ridicule à rire toute seule ! Tsukiyo portait une robe plutôt courte (sans que ça fasse nunuche non plus !), elle pouvait très bien aller jusqu'au Neko en ne se mouillant que ses jambes. Elle posa ses chaussures sur le sable, et alla discrètement derrière la Neko. Celle-ci ne semblait pas l'avoir vu ni entendu, et, d'un vif geste de la main gauche, Tsukiyo mit la tête du chat humain dans l'eau. La pauvre créature se débattait tant bien que mal.

- Hinhin...

Un sourire narquois apparut sur le visage de Tsukiyo, jusqu'à ce qu'elle sentit une légère brûlure sur sa cuisse ; la Neko l'avait griffé jusqu'au sang ! Surprise, la clope de la jeune rebelle tomba à l'eau, et la jeune fille relâcha la petite bête pour que celle-ci puisse respirer de nouveau. Une fois la tête à la surface, Tsukiyo gifla la Neko, son visage déformé par la colère.

- Saloperie !

Asahi aurait dû se douter que sa tranquilité ne serait que de courte durée. En effet, les humains étaient incapables de ne pas vouloir de mal aux autres surtout aux nekos, quand ils en voyaient un.

C'est alors qu'elle sentit une étrange odeur, puis quelqu'un appuya sur sa tête et elle s'enfonça dans l'eau. Asahi n'était pas de ceux qui en avaient peur, mais de savoir qu'une personne mal attentionnée la maintenait de force sous le liquide marin afin de l'empêcher de respirer la mis hors d'elle. Elle se débattit, sans succès il faut bien le dire puis afin de mettre un terme à cette mascarade, elle griffa violemment son ennemi du moment. Celle ci relâcha la pression et Asahi refit surface essouflée et les yeux brillants de colère.

Elle eut à peine le temps de remplir ses poumons d'oxygène qu'elle fut giflée violemment. C'était la goutte de trop.

Asahi lui lança son poingt dans la figure, les lèvres serrées et les yeux étincelants. Pendant que la fille dont la surprise se lisaient dans ses yeux se relevaient après être tombée, Asahi l'observa. Elle était grande mais pas aussi grande que la jeune neko. Asahi avait de la chance car d'ordinaire les nekos étaient de petite taille. Hors ce n'était absolument pas son cas. Elle mesurait en effet dans les 1m72 et avait donc quelques centimètres de plus que cette petite peste.

-Ce n'est pas parce que je suis une neko que je vais me laisser faire par une petite peste dans ton genre. Alors si tu veux te battre, cela ne me gêne en aucun cas. Tu prendras pour tout ces humains qui nous regarde de haut depuis bien trop longtemps.

Asahi se mit en garde afin de montrer qu'elle ne plaisantait pas. Elle en avez assez, plus qu'assez de cette race qui se sent si supérieur aux autres. Prendre les nekos de haut rien que parce qu'ils possédaient queue et oreilles, c'était assez répugnant.

-Alors tu te défiles?

Asahi était rebelle aussi bien par ses actes que par son caractère emportée. Si cette jeune fille croyait lui faire peur, elle était bien mal tombée. Très mal même.

De plus, elle avait l'habitude d'évoluer dans l'eau grâce à ces nombreuses heures passés dans cet élément dans son enfance. En clair, elle avait appris à se servir de cet élément à son avantage.

La Neko frappa violemment Tsukiyo, il fallait dire que celle-ci ne si attendait pas. La force de ce poing fit tomber la jeune fille en arrière, qui ne mit pas beaucoup de temps pour te relever. Elle était maintenant aussi tremper que la Neko, ce qui ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. La Neko avait quelque centimentres de plus que Tsukiyo, ces créatures n'étaient-elles pas censées être de petite taille ? Peu importe, celle-ci ne semblait pas vouloir laisser marcher sur les pattes, une réaction normale après tout. Pire, la Neko voulait se battre, et Tsukiyo détestait ça, c'était bon pour les brutes, et après tout, elle n'en était pas une, c'était une rebelle, nuance. La jeune fille soupira et lança un sourire moqueur à la créature mi chat mi humaine.

- Primo, je déteste qu'on dise que je suis une peste ; j'ai l'impression qu'on parle de moi comme si j'étais une fashion pouff', c'est vrai que je ne suis pas très aimable avec pas mal de monde, mais ce n'est pas de ma faute, j'ai été élevée comme ça. Secundo, j'ai pas envie de me battre avec toi, je n'ai pas de temps à perdre avec une cho... personne comme toi.

Tsukiyo lui adressa le signe V avec des doigts, elle regarda autour d'elle. Personne ne semblait être avec cette Neko, cela voudrait dire qu'elle n'aurait pas de maître ? La jeune fille soupira et se rendit sur le sable chaud, elle sortie son paquet de cigarettes, mais elle étaient toutes trempées. Tsukiyo marmona quelques grossiertés et laissa tomber son paquet sur le sable. Elle se retourna et la Neko était en face d'elle, elle semblait ne pas vouloir lâcher cette affaire.

- Ouais, je m'avoue vaincue. T'as pas une clope ?

Elle regarda la Neko des pieds à la tête, elle avait oublié que celle-ci était aussi trempée. Elle mit sa main devant les yeux et lâcha un " et merde... " avant de dire d'un ton sec à la créature rebelle :

- Laisse tomber... T'es encore là toi ? Rentre avec ton maître, on a plus rien à se dire maintenant.

Invité

Pff.. Encore un cas de pathétisme aigu.

De son oeil unique, elle avait regardé la scène. Il fallait bien le dire, elle détestait tout ce qui était marin, passer trois heures sous le soleil dans l'espoir de prendre des couleurs mais ne récolter finalement qu'un minable rouge écrevisse.. N'empêche, la claustrophobie n'a pas de prix, et ainsi elle se rendit à la plage dans l'espoir de s'imprégner d'un air marin qui puait et ne lui apportait qu'une folle envie de gerber. A vrai dire, celle que l'on nommait "Le Poison " était plutôt du genre à traîner dans des rues mal famées en compagnie des autres Yakuzas de son espèce, mais en ce jour ensoleillé, la cannibale avait décidé de faire une exeption. Depuis environ cinq minutes déjà, elle avait suivi la scène. Oui, elle, Miharu Okami Ooguri, la plus grande physchopate que l'île ai jamais connue. Cannibale, sadique, satanique, borgne et vulgaire, mieux valait en général l'éviter. On disait qu'elle n'avait peur de rien, et que la douleur lui était étrangère mais.. ce qu'elle ne supportait pas du tout, c'était celles qui imitaient facheusement.. son genre. En observant la jeune fille qui avait tenté de noyer un Neko parfaitement innocent, puis avait battu en retraite à la suite d'une simple phrase, Miharu n'avait pût s'empêcher d'éprouver de la.. pitié pour cette prétendue jeune fille pas aimable. Généralement, les vraies associables agissaient dans l'ombre et n'allaient pas emmerder le premier venu.. tels Miharu les considéraient. Et cette petite garce n'en faisait pas partie. D'habitude, Miharu prennait le parti des petites pisseuses dans son genre qui s'amusaient à terrorriser ces créatures que sont les Nekos mais en ce jour... la conduite et la mise en retraite de l'inconnue l'exaspéraient au plus au point. Ainsi, elle sauta de son rocher, sa robe rouge écarlate virevoltant au vent. La Yakuza sortit un revolver d'au dessous de sa robe, coincé entre ses cuissardes sexy, et s'approcha du petit groupe.

Alors, on se défile déjà ?

Asahi leva un sourcil puis lui laça un regard amusée. Elle se défilait de belle façon. Après tout, il était clair qu'en s'amusant à jouer les pestes, car c'était bien ce à quoi elle ressemblait, elle n'avait pas songer à une quelconque bagarre. La jeune neko lui jeta un regard finalement méprisant, puis sortit de l'eau à son tour tout en rétorquant.

-Car s'amuser à noyer les gens n'est pas une perte de temps peut-être? Enfin, si ce genre de choses mesquines t'amuses, fais tout simplement attention de tomber sur une personne dotée du même sens de l'humour un peu étrange.

Asahi la fixa de cet air fière qui la quittait rarement et ajouta.

-De plus, ma phisionomie différente de la tienne ne fait pas de moi une chose alors mesures tes paroles car sinon je ne te demanderais pas ton avis sur une propable bagarre. Il ne te restera plus que la défense à envisager.

Asahi commença à enfiler ses vêtements sur son corps trempé. Elle s'en moquait à vrai dire. Elle ne se donna même pas la peine de répondre à la demande quelque peu grotesque de l'inconnue quand à une probable possession de cigarettes. Jamais Asahi ne toucherait à des cochonneries pareilles. Cependant, une remarque de celle-ci la fit bondir une nouvelle fois.

-Je n'ai pas besoin de maître pour exister!

C'est alors qu'un seconde jeune fille fit son apparition, arme à la main sur une remarque prouvant qu'elle n'avait rien perdu de la scène. Asahi leva les yeux au ciel. Elle ne comprendrait jamais les humains. Que faisait-elle avec un pistolet à la main?

» Du silence... Enfin...(libre)
» Se faire une frayeur...[libre]